05 Fév Trouver son rythme avec le slow
Tu lis peut-être cet article dans les transports, tu rentres d’une journée fatigante dans laquelle tu étais constamment interrompu par des réunions ou des collègues qui avaient besoin de toi. Tu penses à la soirée qui t’attends, tu vas devoir te préparer pour ressortir pour le pot de départ d’un collègue que tu connais à peine. Tu penses au retard accumulé au travail, et à tout ce que tu ne pourras pas faire ce soir, tu penses à la vaisselle qui traine depuis plusieurs jours chez toi, tu penses à ce dossier que tu aurais dû remettre à ton chef hier.
Bon, j’arrête là, sinon on risque de déprimer, soufflons un peu. J’aimerais te parler du mouvement slow, où l’art de ralentir.
Le mouvement slow, c’est quoi ?
Selon Wikipédia, Le mouvement « doux » (en anglais, slow movement) prône une transition culturelle vers le ralentissement de notre rythme de vie, l’adoucissement des pressions modernes et l’appréciation des choses simples. Il s’oppose à un nombre de tendances qu’a vues naître le XXe siècle telles que la restauration rapide (et donc la malbouffe), le tourisme de masse, l’hyperconnexion, la consommation démesurée… Le mouvement embrasse un nombre de priorités au-delà de son sens de base, notamment l’amoindrissement de notre impact sur l’environnement et la simplicité dans un monde de plus en plus complexe.
Ça à l’air plutôt intéressant, non ?
D’abord, il faut comprendre pourquoi le slow est important. Et pour cela, il faut sortir un peu la tête de l’eau et commencer à analyser le système dans lequel on vit.
Arrêtons-nous une seconde
Ça parait assez simple dit comme ça, mais les choses se sont tellement accélérées ces dernières années qu’en ralentissant on devient une personne à contre courant. D’ailleurs, être une personne débordée est souvent un signe extérieur de réussite.
Dans un monde dans lequel Amazon nous promet la livraison en moins de 24 heures, où les pubs nous incitent à avoir tout, tout de suite, ce n’est pas si inné que ça, ce mouvement slow.
La normalité aujourd’hui c’est de ne jamais s’arrêter, on est toujours connecté pour pouvoir emmagasiner le plus d’informations possible sur nos téléphones.
Alors, puisque dans sur ce blog, j’aime parler de simplicité, je pense qu’il est grand temps de simplifier nos vie, revenir aux choses simples avant que l’on finisse tous en burnout.
Appliquons le minimalisme à nos activités
Tout comme le minimalisme m’a aidé à simplifier ma consommation et ma relation avec les objets, le slow m’a permis de faire de même avec mon emploi du temps ou ma liste de tâches.
Le temps est une ressource précieuse, alors choisis avec soin dans quoi tu veux le mettre, ne fait qu’une seule chose à la fois, mais fait la bien.
Arrête de laisser les autres te dire comment tu dois gérer ton temps. Quels sont les moments de ta vie qui ont de la valeurs ou qui n’en n’ont pas.
Bien sûr, je ne vais pas te dire de ne plus rien faire à partir d’aujourd’hui, de dormir toute la journée et rester dans ta bulle, mais plutôt de trouver ton propre rythme, et surtout profiter de l’instant présent.
D’ailleurs, on peut très bien travailler 60 heures par semaine parce qu’on est en train de monter sa boite et qu’on adore ça. Je ne dis pas qu’il faut arrêter de travailler. Je ne suis pas non plus contre le fait de gagner de l’argent. Il faut juste que chacun détermine ses propres priorités, et que notre mode de vie soit en adéquation avec celles-ci.
Il faut reprendre la main.
Je reviendrais très prochainement dans un article pour te donner mes conseils pour lacher prise et trouver ton propre rythme, en attendant, n’hésite pas à écouter l’épisode 8 du podcast qui traite également ce sujet !
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